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démodées, on les entend monter les marches du vieil escalier de bois qui craque sous leur poids léger… J’entre dans la salle à manger, dans le salon, dans les chambres ; je m’excuse, mais en vérité je ne vois rien de ce qui est, mes yeux passent indifférents sur tous les objets, sans me dire leur couleur ou leur forme ; ce qui me serre le cœur, ce sont les murs couverts des boiseries qui n’ont pas changé ! C’est la proportion des petites pièces et l’appui des fenêtres où la jeune femme s’est accoudée tant de fois ! « Elle s’y mettait souvent ; la fenêtre en provin-