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par le vétérinaire et, de très bonne grâce, il m’autorise à la visiter. La grande porte franchie, on se trouve dans un jardin étroit, au milieu duquel un grand saule laisse traîner jusqu’à terre sa molle chevelure verte. Il fut planté, dit-on, par le docteur… Un peu plus loin, c’est le vieux puits entouré de lierre, le vieux puits au bord duquel la jeune femme venait s’asseoir parfois… Mais, voici au fond du jardin, le berceau tout étoilé de lumière où dort éternellement le drame ! Deux charmes très vieux l’ont formé en mêlant amoureusement leur vie.