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ACTE III
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Scène I
Polixène, Phraarte, troupe de gardes
POLIXENE
Cruels, puisqu'en ce jour je cherchais le naufrage,
Elle tient un mouchoir sur son bras.
Votre secours me nuit, votre pitié m'outrage ;
Me contraindre de vivre, en l'état où je suis,
C'est d'un malheur extrême augmenter mes ennuis ;
Et m'offrir au tyran, pour qui j'ai tant de haine, [700]
C'est offenser l'honneur ainsi que Polixène.
Donc, si vous en avez, témoignez aujourd'hui
Que l'honneur vous est cher, plus que moi, ni que lui :