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le travail

par force ; l’inspiration ne sait point se passer de la volonté ; ce sont les deux moitiés du génie. Et si nous étudions ses ouvrages nous verrons que la perfection est laborieuse, et que les choses coûtent ce qu’elles valent. »

Le travail, c’est le levier le plus puissant que l’homme puisse manier pour soulever l’obstacle, quelque formidable qu’il se dresse.

La nature la mieux douée, la mieux organisée, la mieux servie par la réunion de toutes les facultés intellectuelles, ne se suffira jamais à elle-même, si elle n’appelle à son secours l’efficacité du travail : la médiocrité doit être son partage.

Un coup d’œil d’abord sur la marche ascensionnelle de la musique.