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deux rêves

ses ondes impétueuses : aux bords, des paysages féeriques qui semblaient solliciter le plaisir de se fixer en une aquarelle…

Tout cela, c’était le bonheur aussi parfait qu’il se pouvait atteindre dans un amour chaste et pur, s’épanouissant librement sous l’œil de Dieu.

Un soir, je m’étais couché heureux, souriant à l’image aimée qui me faisait vivre.

À quelques pas, il y avait grand bal. Des raisons importantes m’avaient forcé de décliner une invitation d’y prendre part.

Rosita s’y trouvait ; mais elle m’avait répété qu’elle m’aimait — que m’importait !

J’entendis les derniers accords d’une