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fantaisies littéraires

lant passait devant lui, emportant les clameurs bruyantes d’une nouvelle noces, le vieillard tournait la tête et pleurait.

Il mourut, délaissé de ses amis d’antan, n’emportant dans sa tombe que les regrets sincères de tous ceux dont il avait gagné les cœurs en se faisant bon et en soulageant leur misère.


Tous les mariages de convenance n’ont pas toujours ce dénouement tragique. Mais hélas, combien de douleurs secrètes, combien de scènes orageuses, combien de plaies saignantes ne sont-elles pas cachées par ces deux êtres, misérablement rivés l’un à l’autre dont une suggestion toute brutale, a déterminé l’union !