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folle

La folie de Berthe est douce ; mais chaque soir ses terreurs se renouvellent, et les mêmes paroles reviennent sur ses lèvres… »


Que s’était-il donc passé ? Hélas ! l’incident le plus insignifiant du monde. Tout simplement un chat, un énorme angora s’était tout bonnement introduit dans la chambre de la jeune fille, avait sauté sur le pied de son lit, en avait tiré les draps et les couvre-pieds, et s’était mis à jouer dans les replis de ces couvertures.

Berthe s’était éveillée en sursaut avec toutes les réminiscences terrifiantes des histoires de la veille, et le drame s’était passé…

Le baron pleurait.