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fantaisies littéraires

de l’encre et du papier fut mise à sa disposition, avec recommandation de tracer ses suprêmes volontés s’il en avait à manifester.

Puis, la porte de la cellule s’était refermée sans bruit.

Scott avait pâli.

On eut dit qu’un éclair venait de lui faire voir toute l’horreur de sa situation.

Le condamné fit entendre un cri de rage…

Quelques instants après, il laissait tomber d’une voix étouffée ces paroles navrantes : « O no, they will not kill me ! »…

Il passait minuit.

Un bruit confus, prolongé, retentissait par intervalles, à travers le silence des appartements endormis.