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fantaisies littéraires

déjà de me baigner. Il fallait les voir… c’était une opposition formidable, un siège puissant… Mes cousines se récriaient ! le temps de la canicule ! c’est malin… je me sentais des ardeurs de scier tout le bois du canton !… mes cousines me prophétisèrent que le sang allait me monter à la tête… que je serais foudroyé… à table, on me servait un peu de tapioca… c’était si léger… et j’éprouvais la voracité de dévorer un rosbif. Et l’on allait ainsi, me dorlotant comme un mioche, moi… un colosse !…

Quelle bizarre institution que les cousines !