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impressions

Tous les jours après un bon déjeuner, je descends la falaise avec un livre de Victor Hugo ou de Lamartine.

Je dois avouer que je ne suis pas encore assez poète, pour planer au-dessus de la prose d’un repas frugal ; je m’accommode facilement d’un bifteck avant de partir pour le pays des rêves.

Je les aime les grèves de Lotbinière ! Comme elles sont belles avec leurs sables mouvants, leurs graviers que l’on dirait pailletés d’argent. J’y cours chaque jour, admirant l’intéressant phénomène de la marée qui couvre et abandonne successivement le rivage.

Il y a çà et là de belles touffes d’arbrisseaux qui vous invitent à savourer une de ces sublimes prières dont Lamartine a bien rempli ses méditations.