Page:Georges Lemay Petites fantaisies littéraires - 1884.djvu/127

Cette page a été validée par deux contributeurs.

121
impressions

ces merveilles qui roulent paisiblement sous le souffle de Dieu !

J’ai assisté il y a quelque temps à l’un des plus beaux couchers de soleil qu’il m’ait jamais été donné de contempler.

Je voudrais en balbutier les prodiges.

Le petit sentier qui mène à la falaise un peu plus bas que l’Église, et se dirige vers l’occident, est bordé de grands arbres dont la ramure épaisse se réunit à la cime et forme, au-dessous, un véritable tunnel d’où l’ombre ne sort pas.

Ce jour là, il y avait eu un orage formidable ; mais sur les cinq heures, la grande lutte des éléments s’était terminée. « Les clairons forcenés de l’espace s’étaient tus, » dirait le Maitre !