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Gabrielle, descendant vers lui.

Il n’y a pas de « Gabrielle, voyons » ! Je vous dicte mes volontés ; vous n’avez qu’à vous soumettre !

Petypon, jouant la résignation.

C’est bien !

Gabrielle.

Je quitte cette maison !

Petypon, même jeu.

Bon !

Gabrielle.

Nous divorçons !

Petypon, même jeu.

Bon !

Gabrielle.

Je reprends ma fortune !

Petypon, même jeu.

Bon ! (Relevant la tête.) Oh ! tout, alors ?

Gabrielle, d’un geste large.

Tout ! (Remontant pour lui faire la place et lui indiquant la porte.) Et maintenant, sortez ! que je ne vous voie plus !

Petypon, avec une résignation comique.

Bon ! (L’échine pliée, d’un pas lourd, il gagne théâtralement la porte de droite. Arrivé sur le seuil, il se retourne et mélodramatiquement.) Je retourne chez ma nourrice !

Il sort.