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Petypon, essayant de se dégager de son étreinte.

Ah ! toi, laisse-moi !

Le Général, gagnant jusque devant le canapé.

Allons, bon, rev’là l’autre

Gabrielle, s’agrippant à lui.

Lucien, je t’en supplie ! je ne veux pas ! Songe à moi ! à moi qui t’aime !

Le Général, se frappant le front.

Ah ! mon Dieu !…

Marollier, à droite du groupe formé par Gabrielle et Petypon.

Mais non, madame, rassurez-vous ! il n’y a pas de duel !

Le Général, à lui-même.

Mais oui !

Varlin, à gauche de Gabrielle.

On causait amicalement.

Le Général, même jeu.

C’est bien ça !

Gabrielle.

Si, si, j’ai entendu ! Lucien ! mon Lucien !

Le Général, pendant que Gabrielle supplie son mari, et que les autres cherchent à la persuader.

Je comprends tout, maintenant, ses tutoiements, sa présence continuelle ici !… (Au duc (1).) Et c’est pour des femmes comme ça que les maris délaissent le foyer conjugal ! (Appliquant brusquement sa main droite dans le dos du duc, et sa main gauche dans celui de Varlin,