Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/369

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Marollier, prêt à toutes les concessions.

Mais comment donc, mon général ! si ça peut vous être agréable !…

Le Général.

J’y tiens d’autant plus que cette qualité nous donne le choix des armes ; et nous permet d’écarter l’épée, qui, j’y réfléchis bien, mettrait mon client dans un état d’infériorité absolue ! Le lieutenant Corignon l’embrocherait comme un poulet.

Petypon, à part, frissonnant.

Frrrou !

Marollier.

C’est évident !

Le Général, se tournant vers le Duc.

N’est-ce pas votre avis, duc ?

Le Duc, qui pendant tout ce qui précède s’est évertué à remettre son bouquet en état, — à part.

Je ne pourrai jamais lui offrir ça !

Le Général, voyant que le duc ne l’écoute pas.

Duc !

Le Duc, comme si on le réveillait en sursaut.

Eh ?

Le Général.

Quoi, « eh ? » Je vous demande si c’est votre avis ?

Le Duc.

Hein ? Oh ! pffut !

Il fait prouter ses lèvres.