Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/341

Cette page a été validée par deux contributeurs.

À l’aide ! (Sans s’arrêter, il est allé jusqu’à la porte de gauche qu’il entr’ouvre pour crier.) Au secours ! une catastrophe ! au secours !

Mongicourt, accourant par la baie et se précipitant à la suite de Chamerot.

Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il y a ?

Chamerot, qui, sans s’arrêter, a fait le tour du canapé, traversant la scène en courant dans la direction du groupe.

Je ne sais pas, monsieur ! Là ! là ! regardez-les !

Il a saisi le bras de Gabrielle, et, toc ! reste figé dans la position du coureur, une jambe en l’air, tandis que sa main droite vient coiffer du képi qu’elle tient, la tête de Petypon (visière du côté de la nuque.)
Mongicourt, devant le canapé.

Sapristi ils ont oublié de mettre les gants ! (Se tordant.) Le musée Grévin à domicile !… C’est à se tordre ! et je n’ai pas d’appareil pour faire un instantané ! (Tout en se tordant, il a traversé la scène, pour remonter jusqu’au dessus du fauteuil. Frappant sur le bouton de droite.) Allez ! debout, les dormeurs !

Il redescend no 1 devant le canapé. Choc simultané chez les cinq dormeurs, sur l’arrêt brusque de la machine, puis, chacun poursuivant son rêve extatique.


ENSEMBLE.
Pendant que Mongicourt (1) suit le spectacle, amusé.
Petypon (2) dansant et chantant :

À la Monaco, l’on danse,
L’on y danse,
À la Monaco, l’on danse tout en rond !
Boléro de la Cruche cassée.
Trala lalala, lalala, lala, la, etc.

Il descend vers le canapé.