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loppée dans une mante, la figure couverte d’un voile de dentelle. — S’élançant vers elle et à mi-voix.) Ah ! vous voilà ! partons !

Il lui offre le bras droit.
La Môme, reconnaissant Petypon qui à ce moment se retourne de son côté.

Sapristi, Petypon ! (Elle se courbe comme une petite vieille et prenant le bras de Corignon, d’une voix tremblotante.) Au revoir, monsieur !

Petypon, s’inclinant.

Au revoir, madame ! (À part, pendant qu’ils sortent par la terrasse, côté cour.) Sa grand’mère, sans doute !


Scène XIII

PETYPON, LE GÉNÉRAL, puis ÉMILE.
Petypon.

Quelle drôle d’idée d’écrire au général puisqu’il est chez lui ! Enfin, ça le regarde !

Le Général (1), venant de la terrasse et entrant par la première baie. Il tient à la main la gainé qu’il repose en passant sur la cloche.

C’est étonnant !… Tu n’as pas vu Corignon ? Je ne peux pas mettre la main dessus.

Petypon (2).

Mais, si fait ! (Déclamant.) Voici même une lettre, qu’entre vos mains, mon oncle, il m’a dit de remettre !

Il remet la lettre et, discrètement, s’écarte un peu à droite.