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Corignon, se dégageant et gagnant l’extrême droite.

Mon Dieu ! ces mots résonnent à mon oreille comme un refrain déjà entendu !

Clémentine, se levant et gagnant un peu à gauche.

Eh bien ! je crois qu’on est à la coule, hein ?… (Se retournant et enjambant gauchement la chaise qu’elle vient de quitter.) Eh ! allez donc ! c’est pas mon père !…

Corignon (2), à part, de plus en plus décontenancé.

« Eh ! allez donc ! c’est pas mon père !… » Ah çà ! suis-je fou ? Ai-je des hallucinations ? C’est comme un écho de la môme Crevette !… (À Clémentine.) Clémentine ! est-ce vous ? Est-ce vous qui me parlez de la sorte ?

Clémentine, tout en allant à Corignon.

Ah ! Ah ! Ça vous la coupe, ça, eh ?… bidon !

Corignon.

Est-ce possible ? vous la pensionnaire naïve ? Qui vous a transformée de la sorte ?

Clémentine, qui est tout près de Corignon, pivotant sur elle-même en manière de minauderie.

Ah ! voilà !… c’est ma cousine ! (Grâce à ce jeu de scène, apercevant la môme Crevette qui a paru quelques secondes avant et s’est arrêtée dans l’encadrement de la baie pour écouter les propos des deux fiancés.) ma cousine Petypon… que je vous présente !

Corignon (3), sursautant d’ahurissement.

La môme Crevette !

La Môme, descendant no 1.

Eh bien ! mon cousin ?… Êtes-vous content de mon élève ?