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Madame asseyez-vous, je vous en prie !… Si vous voulez vous asseoir, madame !… Asseyez-vous, je vous en prie, madame !… (Arrivée au bout de la rangée, brusquement au général.) Mais quoi ? Est-ce qu’on ne fait pas un peu de musique ? Quelque chose pour distraire cette aimable société ?…

Le Général[1], tandis que les femmes sur l’invitation de Gabrielle se sont assises sur les chaises longeant le piano, madame Sauvarel sur la chaise du milieu qu’elle a rapprochée du groupe.

Si ! Si ! on attend ma nièce, pour la prier de chanter.

Gabrielle.

Ah ! parfait ! parfait !… Cette chère mignonne, je serai enchantée de l’embrasser.

Le Général, avec une politesse narquoise.

Elle aussi, croyez-le bien !

Gabrielle, aux invités.

Mesdames et messieurs, vous êtes priés de patienter un peu ; nous attendons la nièce du général pour qu’elle nous chante quelque chose !

Les Invités.

Oh ! mais nous savons ! nous savons !…

  1. Mesdames Claux (1) et Chamerot (2), extrême gauche ; Guérissac (3), appuyé contre la partie cintrée du piano ; madame Hautignol (4), assise, ainsi que madame Ponant (5), madame Virette (6), madame Sauvarel (7) ; Gabrielle (8), derrière la chaise du milieu ; Général (9), à droite assis ; madame Vidauban (10), Vidauban (11), Duchesse (12) ; au fond, au-dessus piano : l'abbé, le sous-préfet ; à droite au buffet : la baronne, invités, Émile.