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Le Général.

Ah ! oui ! ça c’est beau !

Il remonte. Le curé sans détacher son regard du couple Petypon-Môme, se rapproche insensiblement des deux officiers.
Chamerot, (1), sans faire attention à l’abbé qui, près d’eux, les écoute, à Guérissac (2), tout en regardant du côté de la Môme.

Ce qu’il y a de drôle, c’est que plus je regarde madame Petypon, plus il me semble que je l’ai vue quelque part.

Guérissac.

Oh ! que c’est curieux ! moi aussi !

L’Abbé, (3) jette un coup d’œil du côté de la Môme, puis.

Ah ?… Pas moi !…

Il remonte au fond.
Guérissac.

Oh ! moi si !… Mais où ! Voilà ce que je serais bien en peine de préciser !

Guérissac et Chamerot remontent par l’extrême gauche et vont rejoindre le général au-dessus du piano. La Môme, pendant tout ceci, est près du buffet, très entourée. On entend tout à coup ce monde éclater de rire, tandis que Petypon s’arrache désespérément les cheveux.
Toutes, riant.

Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !

Petypon, s’arrachant les cheveux.

Oh !

Madame Claux.

Ah ! qu’elle est drôle !