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le demande ! Je dis : « Eh bien ! mes nièces » ; tu n’es pas ma nièce ?

Petypon.

Ah ! non !… Non ! Je regrette.

Le Général.

Pas moi ! Merci, une nièce de ton âge !… Tu es déjà assez vieux comme neveu !… (Chamerot et Guérissac, un peu au-dessus de lui.) Je vous demande un peu s’il ne devrait pas être mon cousin ? (On rit. À la Môme et à Clémentine.) Oh ! mais, je vois avec plaisir que vous faites bon ménage, les deux cousines !

Clémentine.

Oh ! oui, mon oncle.

Le Général.

Tant mieux, bon sang ! Tu sais ce que je t’ai dit, Clémentine ! tu as ta cousine, profite-z-en !

Clémentine.

Oh ! oui, mon oncle !…

L’Abbé, qui précédemment était allé s’asseoir en face de la duchesse, se lève et écoute (5) ce qui suit, avec un sourire approbateur.
Le Général.

Mais ne réponds donc pas toujours, (l’imitant.) : « Oh ! oui, mon oncle », comme une serinette ! Tu ne sais donc pas dire autre chose, sacré nom de D…

L’Abbé, sursautant.

Oh !

Clémentine, scandalisée.

Oh ! oh ! mon oncle !