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Madame Vidauban, tandis que mesdames Hautignol et Virette, une fois madame Vidauban passée, décrivent au-dessus du groupe formé par cette dernière, son mari et le général, et en passant l’inspection de la toilette de leur Parisienne, un mouvement arrondi qui les amène à droite de la scène, près du général.

Oh ! toutes ces dames y étaient… (Au général.) J’avais pensé y faire la connaissance de cette charmante madame Petypon, dont tout le pays vante le succès !

Le Général, un peu surpris.

Au… au marché ?

Madame Vidauban.

Oh ! mais ici, c’est le grand chic !… Le marché du vendredi, ce sont nos Acacias, à nous !… On se contente… de ce qu’on a !

Le Général.

J’ignorais !… Il y a si longtemps, n’est-ce pas… ? Mais, tenez, si vous me permettez, je vais vous présenter ma nièce.

Madame Vidauban, prenant le bras que lui offre le général.

Mais nous serons ravis !… N’est-ce pas, Roy ?

Vidauban.

Oh ! oui, ma bonne amie !

Le Général et madame Vidauban remontent vers le buffet, suivis de Vidauban. Mesdames Virette et Hautignol, par un même mouvement arrondi, mais en sens contraire, et toujours les yeux sur madame Vidauban, reviennent vers mesdames Claux et Ponant.