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Madame Virette, venant à son secours.

Eh ! général, notre Parisienne ! la Parisienne du pays !… celle qui donne le ton dans nos salons !

Madame Vidauban entre en coup de vent, l’air dégagé et souriant, suivie de son mari, l’air modeste du « mari de la jolie femme ».
Le Général[1], qui est allé au-devant d’elle.

Ah ! madame, enchanté de vous recevoir chez moi !… ainsi que monsieur Vidauban !

Madame Vidauban.

Mais c’est nous, général, qui nous faisions une véritable fête !… (À son mari.) N’est-ce pas, Roy ?

Vidauban.

Oui, ma bonne amie !

À ce moment, la duchesse se lève et, pendant ce qui suit, sortira sur la terrasse au bras de l’abbé.
Madame Vidauban, descendant vers les quatre femmes rangées en ligne devant le piano, et, leur serrant successivement la main, tout en leur décernant à chacune un mot aimable.

Bonjour, mes chères ! (À madame Hautignol.) Oh ! quelle jolie toilette !… (Avec la décision de l’expert.) C’est un modèle de Paris ! (Sans transition, à madame Ponant.) Eh ! bien mignonne ! je ne vous ai pas vue ce matin, jour du marché ; vous avez donc oublié ?

Madame Ponant.

Non, figurez-vous, je n’ai pas pu !

  1. Le général (3), madame Vidauban (1), Vidauban (2) au-dessus.