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Madame Petypon.

Oh ! ce pauvre Mongicourt ! Ah ! non, qu’il est drôle comme ça !

Elle fait mine d’aller vers le fauteuil.
Petypon, vivement, l’arrêtant du bras droit au passage.

Ne le touche pas ! tu t’endormirais aussi.

Madame Petypon, toujours même numéro.

Pas possible !

Petypon.

Non, mais, regarde-le ! A-t-il assez l’air d’être en paradis !

Madame Petypon.

C’est que c’est vrai.

Petypon.

Y’a pas deux mots, il jubile ! Gabrielle ! je te présente un homme qui jubile !

Madame Petypon.

C’est merveilleux !

Petypon, remontant.

Oui, eh ! ben, il a assez jubilé pour aujourd’hui ! Faut pas le fatiguer ! aïe donc !

Il tape sur le bouton droit.
Mongicourt, a eu comme un choc, puis toujours souriant, toujours dans son rêve, se lève.

Belle princesse !… dites-moi que vous m’aimez ?…

Petypon, qui est redescendu à gauche du fauteuil, sur le même ton chevrotant que Mongicourt.

Oh ! tu vas te taire !…