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Madame Petypon, épuisée.

Ah ! cette journée m’a brisée !

Mongicourt, saisissant la balle au bond, passe vivement derrière Petypon, va au-dessus de madame Petypon en cherchant à la diriger vers sa chambre.

C’est ça ! c’est ça ! eh ! bien, vous devriez vous reposer un peu !

Petypon, qui a suivi le mouvement de Mongicourt.

Oui ! Oui !

Mongicourt.

Après de telles émotions !… Le Général vous excusera !

Madame Petypon (3), encadrée par Mongicourt (2), et Petypon (4), se laissant conduire.

Oui, j’ai besoin de me recueillir quelques instants ! Vous permettez, général ?

Le Général.

Oh ! comment donc !

Madame Petypon, s’arrêtant au-dessus du canapé, ce qui arrête également Mongicourt (2), et Petypon (4).

J’espère, puisque vous êtes à Paris, que nous allons nous voir souvent.

Le Général.

Ah ! non ! mille regrets, madame ! Je pars ce soir pour mon château de la Membrole, en Touraine !

Madame Petypon, l’air contrit.

Oh ! vraiment !

Le Général, gagnant un peu à droite tout en parlant.

Oui ! Il est temps qu’on le rouvre un peu, celui-