Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/101

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Petypon, à part.

C’est ça ! il lui donne les robes de ma femme !

La Môme, ouvrant le carton et en tirant la robe à destination de madame Petypon. À part.

Oh ! là ! là ! Je vais avoir l’air d’une ouvreuse, moi, avec ça ! Enfin, ça vaut encore mieux que rien. (Haut, au général.) M’ n’ onc’ !

Le Général.

Ma nièce ?

Petypon.

« Mon oncle ! » Elle a tous les toupets !

La Môme.

M’ n’ onc’, voulez-vous-t’y tirer les rideaux ?

Le Général, ravi allant tirer les tapisseries.

« Voulez-vous-t’y tirer les rideaux ! » Mais, comment donc ! (Descendant vers Petypon une fois sa mission accomplie.) Elle est charmante, ma nièce ! charmante ! Ce qu’elle va en faire un effet en Touraine ! Ce qu’elle va les révolutionner, les bons provinciaux !

Petypon, à part, avec conviction.

Ah ! j’en ai peur !



Scène XIII

Les Mêmes, MONGICOURT.
Mongicourt, entrant de droite, avec un paquet qu’il dépose, ainsi que son chapeau, sur la chaise qui est au-dessus de la table.

Voilà tout ce que j’ai pu trouver ! (Voyant le général.) Oh ! pardon !