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le dos brisé. » Il en est où le Coréen avoue naïvement sa déconvenue : « Il me dit de monter à l’arbre et puis il le secoua » ; et d’autres où il rumine les maux qu’il endure, le cœur révolté : « Même un ver de terre se souvient d’avoir été foulé aux pieds. »

Ces bons mots se colportent dans les campagnes, ils se disent aux foires et dans les auberges, ils résument la façon de sentir du pays, ils nous donnent naïvement le fruit de longues méditations : « L’abricot sauvage s’ouvre de lui-même. »