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iii

Amours marines




— Vrai, tu es belle comme jamais je n’en vois (page 8).

Le capitaine du Saint-Elme était un rude gaillard. Il semblait incontestablement laid comme un ours et éduqué comme dans une étable. Ces vertus ne lui enlevaient pourtant point cette autre, d’être un amant solide et propre à faire frémir les femmes, à les transporter de délices et à les passionner autant et plus par le sexe que les coquebins, sigisbées et marquis peuvent le faire par l’esprit…

Il avait encore cet agrément qu’il se trouvait saoûl, deux jours sur trois. L’alcool étant, à doses abusives, un anaphrodisiaque efficace, sa maîtresse pouvait donc