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période positive.

rieuses qu’instructives ; peuvent trouver une foule de faits et de raisonnemens non moins singuliers.

La seconde période, dont le nom de période positive exprime assez bien le catactère général, comprend environ la première moitié du dix-huitième siècle. Son ensemble nous offre un spectacle beaucoup plus satisfaisant : les progrès vers le bien sont évidens. Sans doute, de fausses explications exercent encore leur fâcheuse influence sur les hommes les plus distingués de ce temps ; sans doute, les préjugés du siècle précédent n’ont point encore entièrement disparu devant cet esprit d’examen et de sage critique qui forme l’un des caractères de l’époque suivante : mais déjà l’importance de l’observation commence à être comprise, et un grand nombre de faits sont recueillis avec soin et exactitude.


À la Vérité, la plupart des anatomistes qui se livterit h dés recherches sut leS monstres y sont portés moins par tin véritable schtiment de leur utilité que par’ qp intérêt né de la cùriôsité ët dé ce gôût pôür là nôuvèaidm qui est si naturel h l’homme. Habitués à là Vue de certaines formes, n’aperceVint pour ainsi dire dans tous lés individus d’une même espèce qu’un seul et mênie individu, ils s’étonnent h l’apparition de ces formes insolites, de ces combinaisons nouvelles qu’il leur arrivé quelquefois de rencontrer, et biehlôt de l’étonnement ils passent à l’intérêt : ils sé Complaisent dans iin spectacle tout nouveau pour eux, et noient avec empressement toutes léS différences, toutes lés anomalies qu’ils observent. La science, qui profite de ces travaux, c’en est donc point le but réel : de tels observateurs ne sont point animés d’uti zèle Véritablement scient !1 fiques ; leurs sentimens, leur plaisir sont seulement Ceux qu’éprouve en arrivant dans des montagnes escarpées, en apercevant autour de lui des traces de bouleversement > lé