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provinces du nord ; elle apprit à Yorck l’entrée des Français à Londres. Le prince régent envoya les lords Castelreagh et Liverpool en ambassade vers l’empereur ; mais celui-ci refusa même de les recevoir, en disant qu’il ne pouvait traiter avec de tels ennemis, et que, vainqueur de l’Angleterre, il voulait en rester le maître.

Toute l’habileté de ces diplomates échoua devant la rigueur de Napoléon, et leur illusion politique s’éteignait à peine lorsque le décret qu’on va lire leur apprit comment le vainqueur disposait de la nation vaincue.