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CHAPITRE XLIII.

LETTRES ET BEAUX-ARTS.



La littérature et les beaux-arts s’élevaient à la hauteur de ces grandes choses ; les livres se multipliaient, toujours plus dignes des peuples et du monarque ; la poésie, l’histoire, la philosophie, la littérature dramatique, donnaient des chefs-d’œuvre et agissaient profondément sur des âmes de plus en plus capables de les sentir et de les comprendre.

La musique, cet art sublime, mystérieux, qui vient saisir l’âme sans passer par l’intelligence, qui est senti sans être compris, qui enivre et qu’on ne peut définir, la musique fit de sublimes progrès. Ce ne fut plus la sensation privilégiée des riches et des savants, mais la joie de tous ; elle était répandue partout, il semblait que l’air fût imprégné de ses voluptueuses exhalaisons. Des chants populaires universels se faisaient entendre sur toute la surface du globe,