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tout autres que ceux qu’ils ont conservés depuis le dernier cataclysme.

Quelques découvertes de ce genre, mais d’une moindre importance, faites en Sibérie et en Abyssinie, donnèrent aussi de curieux résultats.

Bizarre découverte ! singulières momies des villes d’autrefois, que la nature avait conservées dans leurs tombes pour que tous les âges du passé fissent, pour ainsi dire, acte de présence au spectacle de la monarchie universelle !

Ce chapitre ne serait pas complet, si nous n’y rappelions pas la réapparition du peuple primitif, conservé par une sorte d’ensevelissement dans l’oasis de Boulma.

Nous avons déjà parlé de cette oasis lors de la conquête de l’Afrique, en nous réservant de donner plus tard quelques détails assez courts.

Un fils de Sem avait, dans les premières années qui suivirent le déluge, porté son Dieu, sa famille et ses traditions dans cette île. Depuis quatre mille ans, inconnus du monde dont ils ne soupçonnaient pas l’existence, ses descendants, peu nombreux, avaient vécu au milieu du désert, conservant les traditions, les mœurs et la langue des premiers hommes. Famille plutôt que peu-