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poète l’avait dit : ils priaient avec ses paroles, ils adoraient avec ses chants, et cette secte, si pure dans son erreur, si innocente dans sa faute, s’étendait déjà lorsque la condamnation du concile vint la frapper et la trouva docile et repentante.

Ainsi, tout fut fini ; l’idolâtrie et le mahométisme avaient disparu, les protestantismes étaient soumis, les schismes s’étaient ralliés, et la religion chrétienne, une et réformée, régna sans partage sur l’univers et dans tous les cœurs.

Napoléon apprit ce résultat à Marseille, et il s’en réjouit comme de la plus grande conquête.