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L’empereur termina là son discours. À ces dernières paroles, d’un mouvement spontané et unanime, les rois, l’assemblée et le peuple immense se prosternèrent devant lui. Cet instant où, au-dessus de ce million d’hommes, seul debout, il regardait seul le ciel, dut lui paraître sublime. Il se retira bientôt, superbe et ému ; les acclamations innombrables le poursuivirent dans le palais, et, jusqu’au soir de ce jour, on n’entendit partout que ces cris : Gloire à Napoléon ! Vive l’empereur ! Vive le monarque universel !