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cessairement appliquées à l’extinction de la dette publique.

L’exception relative à l’Angleterre était en rapport avec la plus grande énormité de sa dette nationale.

La loi basée sur ces principes composa ainsi un immense amortissement de toutes ces fortunes que l’état recueillait, et la diminution des dettes publiques de l’empire fut rapide.

Quelque nouvelles que dussent paraître ces théories et cette constitution impériale, elles ne soulevèrent pas les esprits ; avec la dette publique, les impôts qui la servent diminuèrent. Les successions directes, jusque-là grevées de droits énormes, en furent entièrement affranchies. La propriété elle-même, libre de droits et plus libre d’impôts, vit sa valeur augmenter. Rien n’avait été atteint, si ce n’est l’expectative incertaine de succession dans l’avenir. Enfin, les peuples tremblaient, et ils s’accommodèrent des théories et des lois de l’empereur.

Ce qu’il y a de bizarre, c’est qu’on assure que les conseils d’une femme ne furent pas étrangers à quelques-unes de ces déterminations politiques de Napoléon.