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nombre de cent soixante mille hommes et quatre cents pièces d’artillerie. Avant son départ, elle assista aux derniers soupirs de Moscou ; cette mer de feu s’était dévorée elle-même, et la ville palpitante ne rejetait plus que çà et là des tourbillons de fumée sur des cendres. L’empereur, la montrant avec dédain et pour la dernière fois à l’armée, dit : « Il n’y a plus qu’une capitale à la Russie, marchons-y. »