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che perdait encore la Transylvanie. Ces châtiments la punissaient de son hésitation lors de la ligue du nord-est ; c’était d’ailleurs la seule puissance encore importante, un empire enfin, et Napoléon ne voulait plus d’autre empire que le sien.

Cinq souverains dépossédés conservent le titre de rois, et dans ces promotions royales toujours le même oubli des anciens rois de France.

On doit encore remarquer dans ces décrets qu’en s’attribuant le droit et le nom de souverain de l’Europe, et en repoussant ses autres titres, l’empereur ne parlait plus de la grâce de Dieu et des constitutions de l’état.

Si jamais acte de puissance avait été jusque-là accompli sur la terre, c’est sans doute celui-ci.