blanches, entourant le héros et s’agenouillant devant lui.
Et les canons des grandes villes, les cloches et les fusées des villages, et toutes les collines flamboyantes sous les feux de joie !
Et ce délire de tous !
Et les corps de l’état qui se transportaient à vingt lieues de la capitale pour assurer plus tôt le grand homme de leur respect et de leur allégresse ! Et l’entrée dans ce Paris sous les arcs de victoire de l’Étoile et de Louis XIV ; les rues avec leur tapis de fleurs, les maisons vêtues d’étoffes comme d’habits de fête ; et des têtes apparaissant partout, des soupiraux aux fenêtres les plus élevées, et des millions de bouches retentissant du cri sans fin : Vive l’empereur !
Et lui ! l’empereur ! accablé de fatigues, de gloire et d’ennuis, entrant le soir en son château des Tuileries, où il ne put dormir !
Voilà un triomphe !