Page:Geoffroy - Napoléon et la conquête du monde, 1836.djvu/116

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tilités. Elle se porta sur Grodno en Pologne, et s’empara de cette ville.

Dès lors tout fut en feu, et les quatre puissances liguées, et la France, qui traînait après elle le reste de l’Europe.

Le roi de Pologne tenta de reprendre Grodno, mais vainement. Les maréchaux ducs de Bellune et de Tolosa (Victor et Foy) accoururent à son secours et entrèrent en Pologne avec quarante mille soldats.

Le prince de Hohenlinden (Moreau), avec cent mille Français, Anglais et Danois, occupa le Mecklenbourg et le Danemarck, en se dirigeant vers la Suède.

Le roi d’Italie (Eugène), avec les Napolitains, les Autrichiens et les Bavarois, et en outre avec les corps des maréchaux prince de la Moskowa et duc de Castiglione, entra en Bosnie et en Servie.

La flotte française, divisée en deux escadres, sous les ordres de l’amiral comte de Yarmouth et du vice-amiral Missiessy, parut dans l’Archipel et fit voile vers Constantinople.

L’empereur lui-même, à la tête de la grande armée, traversa la Bavière, et entra une fois encore en Prusse.

Alors la tempête des guerres rugit dans toute sa fureur. Mais elle fut courte, car presque en