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CHAPITRE XXII.

SARDAIGNE.



L’empereur, dans son voyage à Rome, et malgré les invitations pressantes du roi des Deux-Siciles, Murat, n’avait point voulu se rendre à Naples. Il voyait déjà dans la conduite de ce souverain de sa façon une allure tortueuse et une intention de se conduire soi-même avec quelque indépendance.

Cela était fait pour déplaire à Napoléon ; aussi lui répondit-il que les soins exclusifs de son empire l’obligeaient à renoncer au voyage de Naples.

En même temps que le roi Murat sollicitait de son suzerain cette faveur de le recevoir dans sa capitale, par un acte hardi de son pouvoir et de sa liberté, il donnait cours à son ambition,