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machine et de la chaudière, et enfin monter à côté la deuxième baleinière en acier.


chefs n’gaos.

Grâce au dévouement et à l’activité de Mostuejouls, nous pûmes rapidement commencer ces travaux, et en avril, le Léon-Blot faisait ses essais. Mais de nouveau, la faiblesse des moyens mis à notre disposition se faisait sentir. Installés au poste de Nana B, nous manquions de tout. Il fallut encore organiser un convoi et renvoyer M. Prins à Ouadda dans l’espérance que les subsides promis par M. de Brazza étaient arrivés.

Notre agent exécuta promptement sa mission ; il eut le bonheur de trouver à Ouadda M. Fredon, qui nous amenait 30 Sénégalais et en annonçait 30 autres par prochain vapeur. Il avait de plus une quantité appréciable de perles, du vin et une bonne partie de notre matériel laissé en souffrance sur la route de Loango.

Le capitaine Marchand, avec qui Prins se rencontra également