parti assez nettement pour ce dernier, et lui confia même une espèce d’investiture, l’autorisant, à un moment donné, à intervenir politiquement.
Voici d’ailleurs les textes des lettres échangées à cette occasion :
Lettre de M. Rousset à M. de Béhagle :
D’accord avec moi, vous avez décidé de quitter la station de Gribingui, le 15 janvier courant, à l’effet de rejoindre le Baguirmi…
Par ce courrier, j’invite d’une manière pressante, notre agent au Baguirmi, à favoriser de tout son pouvoir, l’entreprise dont vous êtes chargé et à vous prêter aide et assistance dans la mesure de ses moyens.
… Une fois que vous serez rendu au Baguirmi, la question se posera évidemment pour vous du choix de la voie par laquelle vous êtes appelé à continuer votre enquête vers le Nord. Je ne saurais, à cet égard, vous donner des indications qui aillent à l’encontre des desiderata que M. Gentil vous a exprimés. Mais il n’est pas douteux que ces desiderata envisageaient un ordre de choses que le temps a pu modifier. Tout dépendra des circonstances et c’est à vous qu’il appartiendra, dans l’intérêt de votre mission, de choisir la meilleure route.
… Quoiqu’il en soit, j’ai songé à profiter de votre passage dans les régions en dehors de ma sphère d’action actuelle, et qui y confinent immédiatement. Pressenti à ce sujet, vous m’avez déclaré être prêt à seconder mes vues et à souscrire aux demandes que je pourrais formuler en ce sens.
Dans ces conditions, je vous reconnais un caractère officiel