avait reçu une balle à l’articulation du genou ; son état paraissait très grave. Les pertes des trois groupes indigènes se décomposaient comme suit :
Mission du Chari : dix tués ou morts de leurs blessures et vingt-sept blessés, soit 13 pour 100 de l’effectif engagé.
Mission Afrique Centrale : sept tués et quinze blessés, soit 13 pour 100 également hors de combat.
Mission Saharienne : deux tués, onze blessés, soit 6 pour 100 hors de combat.
L’ennemi laissait sur le terrain un millier de morts, tous ses étendards et les trois pièces de canon prises à Bretonnet, qui restaient abandonnées en dehors du tata.
On rassembla alors les blessés sous un grand arbre où l’excellent docteur Allain, assisté de ses camarades Haller et Ascornet, se mit en devoir de les panser.