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employées à faire du bois. La compagnie de Cointet se trouvait déjà réunie au poste.


tir du canon à fort-archambault.

Je la renforçai avec une partie des hommes de la compagnie de Lamothe et je l’envoyai aux ordres du capitaine Robillot. À la date du 9 septembre, ce dernier disposait par suite de six officiers, deux sous-officiers, un brigadier, un ouvrier d’artillerie et deux cent soixante et onze fusils. Solidement retranché dans un camp construit par les soins du capitaine Jullien, il pouvait défier toute attaque et j’étais tranquille de ce côté. Malheureusement, il n’en était pas de même pour le Gribingui où, par mesure de sécurité, j’étais obligé de maintenir cinquante hommes de la compagnie de Lamothe, attendant toujours, mais en vain, des renforts que j’avais réclamés au Haut Oubangui, qu’on ne voulait pas m’envoyer et qui n’arrivèrent, malgré les ordres les plus formels du Commissaire général, M. de Lamothe, que six mois plus tard, de sorte qu’ils ne purent même pas prendre part aux divers combats qui furent livrés par la suite.

Le mois de septembre se passa tout entier à réunir au poste