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trateur Rousset[1], venu au-devant de moi. Nous poursuivons notre route ensemble, avec des pirogues et une baleinière en acier. Nous passons le dangereux rapide de l’Éléphant et nous arrivons enfin à Ouadda. C’est là que je retrouvai M. Prins, qui rentrait en France, ayant fini son séjour. Par lui, je fus renseigné exactement sur les faits qui s’étaient passés depuis mon départ. Je les résume ici[2].


le capitaine jullien.

Les Sénégalais qui étaient au Baguirmi s’étaient relâchés comme discipline. M. de Béhagle n’avait pu s’entendre avec le sultan Gaourang, et, après avoir eu l’idée de pousser une pointe au Ouadaï, avait renoncé à son projet ; de concert avec Prins, il s’était décidé à faire une reconnaissance jusqu’au Tchad

  1. M. Rousset avait fait l’intérim du service, entre le moment du départ de Huntzbüchler et l’arrivée de Bretonnet.
  2. Voir la Note 5.