Platon ayant dit : « C’est pourquoi les dieux aussi connaissant les hommes, délivrent plus promptement de la vie ceux qu’ils aiment le mieux ; » Ménandre écrivit :
« Celui qui est aimé des dieux meurt jeune. »
Euripide ayant dit dans l’Œnomaüs :
« Nous conjecturons les choses cachées d’après celles que nous voyons ; »
Et dans le Phénicien :
« Sur des signes vraisemblables, on découvre les choses cachées ; »
Hypéride écrivit :
« Il est nécessaire que ceux qui enseignent cherchent à découvrir par des signes vraisemblables les choses cachées. »
Isocrate ayant dit :
« Il faut que le passé nous serve à conjecturer l’avenir ; »
Andocide ne craignit pas de répéter :
« Il faut se servir du passé comme d’un flambeau qui éclaire l’avenir. »
Théognis ayant dit :
« De l’or ou de l’argent falsifié n’est pas un mal sans remède, ô Cyrnus ; l’habileté peut aisément découvrir l’altération. Mais si, dans la poitrine d’un homme que vous croyez votre ami, se cache un cœur stérile et desséché ; si dans ce cœur habite la fraude, les dieux n’ont rien donné aux hommes de plus trompeur ; voilà l’imposture la plus difficile à démêler ; »
Euripide écrivit :
« Ô Jupiter, toi qui as donné aux hommes des signes évidents pour reconnaître si l’or est falsifié, pourquoi n’as-tu pas marqué les méchants d’un signe qui les distinguât des autres hommes ? »
Hypéride écrivit également :
« Les hommes ne portent sur leur visage aucun signe qui révèle leur pensée. »