cins, nous allons prouver le plagiat par quelques exemples particuliers à chacune d’elles.
Alcméon de Crotone ayant dit :
« Il est plus facile de se garder d’un ennemi que d’un ami ; »
Voilà que Sophocle répète dans son Antigone :
« Connaissez-vous ulcère plus hideux qu’un ami perfide ? »
Et Xénophon :
« Le secret le plus sûr de nuire à ses ennemis, c’est de paraître leur ami, »
De plus, Euripide avait dit dans le Télèphe :
« Enfants de la Grèce, nous servirions des Barbares ! » Thrasymaque s’écrie, dans son Discours pour les habitants de Larisse :
« Nous reconnaîtrions pour maître Archélaüs, nous Grecs, lui barbare ! »
Orphée ayant dit :
« Pour l’âme, la mort est de se changer en eau ; pour l’eau, de changer de nature. De l’eau naît la terre, et de la terre naît l’eau. De l’eau naît l’âme, qui se convertit entièrement en air ; »
Héraclite va s’approprier cette définition et la reproduire ainsi :
« Pour les âmes, la mort est de se convertir en eau ; pour l’eau, de se transformer en terre. La terre produit l’eau, et de l’eau naît l’âme. »
Athamas le pythagoricien ayant dit :
« Telle est l’origine de l’univers. On compte quatre éléments, le feu, l’eau, la terre et l’air. Ils concourent à la formation de toutes choses ; »
Empédocle d’Agrigente écrit après lui :
« Écoute ; il y a quatre principes : le feu, l’eau, la terre, et l’air, qui n’a point de limites. De ces quatre principes sont nées, naissent on naîtront, toutes les choses passées, présentes ou futures. »