poſe en vos mains l’intérêt le plus cher de ma vie — Adieu, je vois Zirphée. (Il ſort.)
Phé. Pauvre Phanor ! — Qu’il eſt touchant ! Ah ! ſa bonté, ſa bienfaiſance, ſon eſprit, doivent faire oublier ſa difformité.
SCENE iv.
PHÉDIME, ZIRPHÉE.
Zirphée (s’avance en rêvant.)
ant de vertus mériteroient un autre
ſort.
Phé.Zirphée !
Zir. Ah ! — je ne vous voyois pas.
Phé. Vous êtes bien rêveuſe, bien préoccupée.
Zir. Oui, j’ai ſujet de l’être ; je ſongeois à Phanor.
Phé. Eh bien !
Zir. Phédime, nous ſommes depuis huit jours dans ce palais, & juſqu’à ce moment nous ne le connoiſſons pas.
Phé. Ce palais appartient à Phanor.
Zir. Ecoutez-moi. Pour la premiere fois, tout-à-l’heure, je ſuis ſortie du pavillon que nous occupons. Un jardin aſſez grand nous ſépare du reſte de ce vaſte palais ; après l’avoir traverſé, je me ſuis retrouvée dans une immenſe galerie. Jugez ma ſurpriſe, en voyant a-