Page:Genlis - Nouveaux contes moraux et nouvelles historiques, tome 2, 1804.djvu/151

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
143
LE MALENCONTREUX.

de bonheur ; et c’est toujours un grand bien dans le cours d’une carrière si incertaine et si bornée !

Je retournai dans ma chaumière, et là, méditant sur les divers incidens de ma vie, je bénis le ciel, qui en me préservant des tourmens et des erreurs causés par les passions, m’a donné un cœur sensible, le goût de la retraite, et cinq arpens de terres dans un pays hospitalier, paisible et fertile.