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472 t E PALAIS ce moment un esclave vint de la part 3ii Génie chercherPhilamir_, qui, rempli de trouble et d’inquiétude, vola chez Zéolide. Aussitôt qu’il aperçut la princesse, il courut se précipiter à ses pieds ; il lui découvrit la supercherie deMirza^ lui montra le talisman ; et le posant sur une table : je pouvois, ajouta-t-il,en vous cachant cette histoire et en gardant le talisman _, vous persuader que je n’ai point suivi Mirza, et que jaisu résister à toutes ses séductions ; mais quoique je ne puisse renoncer à votre main sans renoncer au bonheur , j’aime mieux encore vous pei’ilre que vous tromper. Oui , Zéolide , j’étois séduit, entraîné : je n’ai plus pour vous ce sentimentaveugle, celte passion impétueuse que vous m’inspiriez avant notre arrivée dans ce fatal Palais ; mais je vous aime comme je vous aimerai toute ma vie j sans vous je ne puis être heureuxj et vous seule au monde pouvez assurer mon bonheur. A ces mots l’aimable Zéolide tendit à Philam’r un main qu’il reçut avec transport : les sentimens que vous me