Page:Genlis - Mademoiselle de Clermont.djvu/77

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sions d’autant plus vives qu’elles étoient nouvelles. Dans un moment où la conversation générale étoit extrêmement bruyante, mademoiselle de Clermont, sous prétexte de vouloir entendre mieux la musique, se retira dans le coin le plus obscur de la gondole. Elle s’abandonnoit au charme d’une rêverie profonde, lorsqu’un mouvement qu’elle entendit derrière elle lui fit tourner la tête, et elle vit le duc de Melun qui paroissoit vouloir s’éloigner. « Quoi donc ! dit-elle en rougissant, c’est moi qui fais fuir monsieur de